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Historique

Bien que le Département d'affaires internationales ait été le plus récemment créé (2004), il est l’aboutissement d’une importante tradition de gestion internationale au cœur de la mission de HEC Montréal depuis sa création en 1907.  Les 35 dernières années méritent un peu d’attention.

Après une réforme de l’éducation dans les années soixante qui a fait disparaître la licence, et créé le B.A.A. et le MBA, les activités internationales allaient rapidement prendre une grande place à HEC Montréal. L’économie canadienne, tout comme celle du Québec d’ailleurs, est depuis longtemps une des plus ouvertes sur le monde, ce qui confère une très grande importance aux activités internationales. Dès 1970, une «concentration» en administration internationale était ouverte aux étudiants de la 2ième année du MBA.

À partir de 1972 on crée une «direction des activités  internationales».  L’École est alors en discussion avec l’Agence canadienne pour le développement international (ACDI) à propos d’un projet d’aide à l’Algérie pour la création d’une école de gestion destinée aux cadres des sociétés nationales. Ce projet amènera HEC Montréal à détacher au cours des années qui vont suivre plusieurs professeurs à Alger. En même temps, par suite d’une entente avec l’Agence de coopération culturelle et technique, des stages au profit des étudiants en provenance des pays de la francophonie étaient organisés en collaboration avec l’École internationale de Bordeaux.

Préoccupés par l’importance des activités internationales pour notre économie, le gouvernement canadien (ministère de l’Industrie et du Commerce) et le gouvernement du Québec (ministère du l’Éducation) considéraient, dès le début des années 1970, qu’il fallait créer au Québec un «centre d’excellence» en enseignement et en recherche dans le domaine de l’administration internationale. Les deux paliers de gouvernement s’engageaient à supporter financièrement l’organisme, en attendant qu’il puisse voler de ses propres ailes. Les divers établissements universitaires oeuvrant dans le domaine de la gestion furent invités à soumettre un projet et c’est celui de l’École des Hautes Études Commerciales qui fut retenu.

C’est donc en 1976 que fut créé le Centre d’étude en administration internationale (CETAI) qui allait d’abord permettre  à l’École  de développer, dans ses différents programmes, tout en ensemble de cours portant sur les disciplines liées à ce domaine.  Grâce à ce centre il devenait aussi possible de mettre à la dispositions des étudiants intéressés des bourses devant leur permettre de parfaire leur formation.

À partir de sa création, la direction du  CETAI  allait prendre en main le développement et la gestion des projets de coopération internationale que le gouvernement fédéral s’apprêtait à soutenir par l’intermédiaire de l’Agence pour le développement international (ACDI) ou que les grands organismes internationaux, comme la Banque mondiale, par exemple, allaient vouloir confier à la responsabilité de l’École. Ces interventions du CETAI porteront, en premier lieu, sur l’aide au développement de l’enseignement de la gestion dans certains établissements universitaires, comme au Cameroun et au Sénégal, par exemple. C’est cependant le projet d’aide à la Chine qui mobilisera la plus forte quantité de ressources. Il s’agira alors d’une opération menée en commun avec les  quatre établissements montréalais et qui prendra la forme d’une coopération entre ces derniers et l’Université de Tienjin, au sud-est de Pékin. Mais ces interventions permettront aussi des actions plus spécifiques, dans le domaine de l’enseignement toujours, comme la mise sur pieds de cours spécialisés pour les cadres des établissements bancaires du Nicaragua, pour ceux de la Banque de développement des Caraïbes ou pour les entreprises pétrolières des pays en développement.

Tous ces projets amèneront plusieurs des professeurs de l’École à effectuer des séjours plus ou moins longs dans les pays en cause. En contre partie, des professeurs en provenance de ces pays ou des cadres déjà en places dans les entreprises intéressées se retrouveront à l’École pour des sessions de cours ou des stages de perfectionnement plus ou moins longs selon les cas. Il en sera de même, d’ailleurs, pour bon nombre d’étudiants, qui grâce à des séjours de plus longue durée à Montréal, se prépareront à retourner dans leurs pays respectifs, relever les professeurs de l’École.

En 2004, afin de consolider les efforts d’enseignement et de recherche en affaires internationales, HEC Montréal décidait de rapatrier formellement à l’intérieur d’un service d’enseignement traditionnel les cours et les professeurs au cœur de cette discipline tout en confiant le volet projets à une direction des affaires internationales.

Le Département est aujourd’hui constitué d’une douzaine de professeurs et chargé de formation formés en comptabilité, économie, finance, management, mathématiques, relations politiques et stratégie d’entreprise pour qui une vision intégrée et pluridisciplinaire des affaires internationales est au cœur de leur métier, de leurs recherches et de leurs enseignements.


 

Mission

Former du baccalauréat au doctorat, dans un contexte de mondialisation ou de régionalisation des activités économiques, des diplômés qui auront une compréhension à la fois approfondie, intégrée et appliquée de la gestion des entreprises de toutes tailles confrontées à l’internationalisation de leurs opérations.
 
Procurer dans tous les programmes une bonne compréhension à la fois du contexte et du fonctionnement des entreprises, organisations et institutions oeuvrant de diverses façons à l’échelle internationale tout en transmettant à nos étudiants et étudiantes les connaissances à la fine pointe des recherches dans nos disciplines d’enseignement.

Superviser et encadrer les étudiantes et étudiants désireux de développer une expertise plus fine en poursuivant des recherches plus appliquées ou théoriques aux niveaux de la M. Sc. ou du Ph. D.

 
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