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Foire aux questions sur les services linguistiques du CFLA

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Une personne effectue déjà les traductions pour mon service et je suis satisfait. Est-ce que je dois quand même envoyer mes traductions au CFLA ?

Si vous faites déjà affaire avec une traductrice professionnelle ou un traducteur professionnel et vous souhaitez continuer à lui confier vos projets de traduction, il suffit de communiquer ses coordonnées au CFLA afin de l’intégrer au réseau de fournisseurs de l’École. Au moment de faire une demande de traduction au CFLA, vous pouvez préciser votre préférence pour un traducteur en particulier dans l'éventualité où le CFLA devrait faire appel à un fournisseur externe.

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Que faire si je ne suis pas satisfait de la qualité d’une traduction ?

Il ne faut surtout pas hésiter à nous le faire savoir. La traduction est un service professionnel qui doit répondre à vos besoins et aux standards de qualité attendus à l’École. Lorsque ce n’est pas le cas, communiquez immédiatement avec le CFLA pour l’informer de la situation (traduction@hec.ca). Dans votre communication, retournez le texte avec les commentaires. Cette démarche est absolument nécessaire dans une optique d’amélioration continue et d’évaluation des traducteurs avec lesquels nous faisons affaire.

Par ailleurs, si la traduction a été effectuée par un fournisseur externe, il est primordial de communiquer avec le CFLA avant de régler la facture de ce fournisseur. S’il y a un réel problème de qualité, la facture pourra généralement être révisée à la baisse.

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En tant que client, est-ce ma responsabilité de vérifier la qualité des traductions que je reçois?

La responsabilité ultime du texte vous incombe en vertu du fait que le traducteur ne peut connaitre la culture de votre service ou de votre unité aussi bien que vous.

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Est-il possible d’obtenir un devis pour une traduction?

Au moment de faire une demande de traduction, il est possible de demander une estimation du cout d’un projet. Il suffit de le présider dans le formulaire de demande et le CFLA pourra vous indiquer, en fonction de la date demandée, de la combinaison de langues et des ressources disponibles, si le projet pourra être effectué par le CFLA et, lorsque ce n’est pas le cas, quel est le cout estimé du projet en tenant compte de la récupération de textes déjà traduits.

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Pourquoi la traductrice ou le traducteur a-t-il besoin de me poser tant de questions? Après tout, n’est-ce pas lui le spécialiste?

Le traducteur peut avoir besoin que vous cerniez un concept, que vous lui précisiez exactement ce que le rédacteur a voulu dire (souvent, un passage peut être interprété de plusieurs manières) ou encore que vous lui expliquiez une notion qui lui échappe. Le traducteur est le spécialiste de la langue, mais n’oubliez pas que le spécialiste du propos du texte, c’est vous.

Personne ne lit vos textes avec une plus grande attention que le traducteur. Il en repèrera tout de suite les ambigüités, les contradictions ou même les erreurs. Il est donc normal qu’il s’en réfère à vous. Il est d’ailleurs fort courant que les traducteurs retournent au client des commentaires sur la version originale au moment de la livraison de la traduction.

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Pourquoi le traducteur a-t-il besoin de documents de référence pour traduire ?

Afin de respecter la terminologie et les désignations officielles. 

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Quels sont les délais habituels pour une traduction ou une révision ?

Un traducteur professionnel traduit normalement entre 1000 et 1500 mots par jour. Toutefois, il s’agit là d’une moyenne et les traducteurs doivent gérer plusieurs projets de différents clients. C’est pourquoi les délais de traduction peuvent grandement varier. Il faut aussi compter le temps de traitement de la demande et d’analyse des textes pour la récupération et les répétitions. Ces étapes supplémentaires augmentent légèrement le temps nécessaire à la production de la traduction, mais elles sont très rentables pour le client, donc pour l’École.

Cela dit, certaines urgences ne peuvent tout simplement pas être planifiées. La meilleure façon de faire face à ce genre de situation est de disposer d’un peu plus de temps que nécessaire.

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J’ai un gros projet qui doit être traduit assez rapidement, pourquoi ne pas scinder le projet en autant de traducteurs que nécessaire? Ne suffirait-il pas que les traducteurs se mettent d’accord sur la terminologie à utiliser?

Pas vraiment. Si un mandat était séparé en 4 tranches, par exemple, et qu’elles étaient mises ensuite bout à bout, ça donnerait un texte compréhensible, certes, mais sans unité. Imaginez un paragraphe où chaque phrase serait rédigée par un auteur différent. Tout le sens y serait, mais le style du paragraphe serait décousu; le document manquerait d’uniformité et sa lecture serait désagréable et ardue.

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Pourquoi est-ce nécessaire d’assurer la cohérence d’un texte lorsqu’il y a collaboration de plusieurs traducteurs ou lorsque le traducteur met à jour un document, est-ce vraiment essentiel?

Il n’est pas rare qu’un seul et même mot ait plusieurs équivalents acceptables dans une autre langue. Imaginez que, dans votre texte, d’une page à l’autre, le même concept soit désigné par des noms différents. Comment le lecteur s’y retrouverait-il?

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Certains traducteurs facturent au mot, d’autres à l’heure. Comment s’y retrouver?

Dans l’industrie de la traduction en général, la norme est de facturer au mot. Par contre, dès que le projet comporte des tâches qui ne font pas normalement partie de la traduction au sens strict, le langagier peut passer à une facturation horaire. C’est le cas lorsqu’on demande, notamment, au traducteur :

  • De changer de version une fois qu’il a commencé votre projet (mise à jour)
  • De substituer les impressions-écran dans le document source
  • De gérer la conversion de format des documents
  • De revoir la mise en page des documents
  • D’adapter le texte à un auditoire particulier
  • De traduire des textes publicitaires ou des slogans
  • D’effectuer d’importantes recherches terminologiques liées à un texte technique

Il peut arriver que tout soit facturé à un taux horaire ou que le texte soit facturé au mot et le travail additionnel, à un taux horaire.

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Dans le cas de la facturation au mot, est-ce que tous les mots sont comptés, même les petits mots comme les articles ?

Oui. Tous les mots sont comptés parce que chaque mot a une fonction dans la phrase.

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Pourquoi la correction d’épreuves n’est-elle pas comprise dans les couts de traduction?

Il faut savoir que la correction d’épreuves n’est nécessaire que dans les cas où le texte du traducteur est manipulé avant d’être diffusé. En outre, nombreux sont les clients qui préfèrent s’en charger eux-mêmes. Mais si le traducteur doit s’en charger, elle est facturée séparément, selon un tarif horaire.

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Pourquoi dois-je payer des frais de mise en page en plus des frais de traduction?

La mise en page et la traduction sont des travaux distincts. Normalement, le traducteur livre un document qui respecte la présentation du texte de départ. Mais quand il doit tenir compte de contraintes graphiques qui n’ont rien à voir avec la traduction proprement dite et qui ralentissent considérablement son travail, le traducteur doit être rémunéré pour cette tâche connexe. Certains fournisseurs se réservent le droit de refuser des documents qui comportent des problèmes importants de mise en page.

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Le traducteur ne devrait-il pas entrer gratuitement les corrections que je lui demande après avoir révisé son texte?

Oui et non. Oui, bien sûr, si ces « corrections » sont liées à des erreurs. Mais s’il s’agit de termes que le client « préfère » pour des raisons de gout ou de culture et que ces préférences n’ont pas été clairement exprimées au traducteur au moment de la demande, le traducteur est en droit de demander une rémunération. Tout dépend aussi de l’ampleur du travail.

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Pourquoi appliquez-vous un montant forfaitaire fixe aux petites demandes? Cette pratique augmente beaucoup mes frais de traduction quand je n’ai besoin que de quelques lignes, par exemple, pour mettre à jour mon site Web?

Les petites demandes ne sont pas nécessairement les plus simples! Souvent, la traduction d’un seul mot peut exiger beaucoup de recherches. Prenons le cas tout simple de « director ». S’agit-il d’un directeur, d’un gestionnaire, d’un administrateur, d’un membre du Conseil d’administration, d’un homme ou d’une femme? Le traducteur doit se poser toutes ces questions. De plus, les tâches administratives liées à une petite demande sont sensiblement les mêmes que celles qu’entraine une demande standard.

En appliquant un montant forfaitaire aux petites demandes, on s’assure que le client paie au moins une demi-heure de travail, ce qui permet au traducteur de prendre le temps de faire une recherche adéquate et, si besoin est, de poser des questions à son client.

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Pourquoi insiste-t-on tellement sur la correction d’épreuves?

Le traducteur a livré un texte révisé, qui a ensuite été dument vérifié et approuvé. Cela devrait suffire. Ce n’est pas le cas. Dès qu’un texte est manipulé pour être mis en page, son intégrité est menacée. Soit parce que la personne qui a fait la mise en page parle une langue différente de celle utilisée dans le texte qu’elle manipule (les conventions typographiques varient d’une langue à l’autre) ou encore parce qu’il y a eu des ajouts ou des changements de dernière minute qui n’ont pas été validés par un traducteur.

Sauter l’étape de la correction d’épreuves peut saboter un texte impeccable. Et une fois le texte imprimé, les dommages sont importants, voire irréparables, si le texte a été diffusé.

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Pourquoi le traducteur me demande-t-il de lui retourner le texte révisé?

C’est la révision qui permet au traducteur de prendre conscience des exigences et des préférences du client, de se familiariser avec la culture de l’entreprise et avec son style de communication et de s’approprier la terminologie en usage non seulement dans le domaine, mais dans cette société en particulier. Le réviseur identifie les modifications qu’il apporte au texte et retourne la version révisée au traducteur. Quand il la reçoit, le traducteur note attentivement tous les changements et en tient compte dans ses mandats subséquents.

Il est aussi très important de retourner la version finale au CFLA, car les traductions sont incorporées à notre base de données à des fins de récupération pour les projets.

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Un client qui doit faire traduire des textes peut ne pas maitriser suffisamment la langue d’arrivée pour évaluer lui-même la qualité des traductions qu’il reçoit. Quoi faire dans ce cas?

L’idéal serait d’avoir recours à une personne-ressource qui connait bien la culture de votre unité ou de votre service et dont la langue maternelle correspond à la langue d’arrivée. Peu importe que cette personne soit une adjointe administrative ou un directeur des ventes. Si elle répond à ces critères, elle est qualifiée.

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Que contient le Guide terminologique de HEC Montréal?

L'École a conçu un lexique, disponible en libre accès sur le Web. Il s’agit d’un ouvrage collaboratif (DRH, Direction des communications et CFLA) qui contient l’essentiel des titres de fonctions, de services et de programmes propres à HEC Montréal, ainsi que certains termes du domaine de l’éducation. Les fiches terminologiques sont bilingues (anglais-français). Puisque ce Guide est un outil dynamique en constante évolution, n’hésitez pas à communiquer avec nous pour tout ajout ou correction (traduction@hec.ca).

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Qu’est-ce qu’une banque de terminologie?

Une banque de terminologie est un vaste répertoire informatisé de termes. Les plus beaux exemples de banques sont TERMIUM®, la base de données linguistiques mise sur pied par le Bureau de la traduction du gouvernement fédéral, et le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française. De nos jours, la plupart des entreprises ont leur propre banque de terminologie qui renferme les termes adoptés au fil des ans par ses spécialistes. L’existence d’une telle banque contribue à donner à l’entreprise une image professionnelle et cohérente. C’est le cas du Lexique HEC Montréal.

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Comment les services de terminologie sont-ils facturés?

Comme l’activité terminologique varie énormément selon les types de projets entrepris (temps de recherche variable, documentation inexistante ou rare, domaine nouveau, etc.), les services de terminologie sont facturés selon un tarif horaire.


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