12 février 2021
L’histoire d’Hubert Bolduc (HEC Montréal 2004) et de Sylvie Bovet (HEC Montréal 2004) en est tout d’abord une d’amitié. Ils se rencontrent pour la 1re fois sur les bancs de l’École lors de leur MBA. Même si celle-ci le trouvait plutôt nerd, ils développent alors une belle complicité avec toute leur cohorte, des collègues devenus amis qui sont toujours aussi présents dans leur vie.
Quatre ans après leurs études, ils se revoient et commenceront leur histoire d’amour. Aujourd’hui, 3 enfants plus tard, les 2 diplômés sont maintenant plus unis que jamais et brillent tous 2 dans leur domaine respectif.
Vice-présidente de Fransylval, une société de gestion d’actifs pour le patrimoine familial, Sylvie Bovet est notamment membre du C.A. d’Athos services commémoratifs et de la Fondation Marc Bourgie. Elle est d’ailleurs descendante d’Urgel Bourgie et n’est pas la 1re de sa famille à avoir fréquenté l’École, son frère François Bovet en étant aussi diplômé. Elle a remporté en 2011 le prix Relève d’excellence de HEC Montréal, catégorie PME.
Hubert Bolduc est depuis 2019 le président d’Investissement Québec International, dont la mission consiste à attirer des projets d’investissements directs étrangers ainsi que des talents, de même qu’à accroître les exportations dans toutes les régions du Québec. Faire briller le Québec fait partie de ses défis, lui qui a aussi été entre autres à l’œuvre dans des postes stratégiques gouvernementaux et au sein de Cascades et de Montréal International. Tout comme Sylvie, il est récipiendaire d’un prix Relève d'excellence de HEC Montréal, qu'il remporte en 2006.
En plus de leur engagement naturel auprès de l’École depuis leur diplomation, ils ont récemment signé chacun un siège de l’amphithéâtre de l’édifice au centre-ville et mis en œuvre un mouvement avec leur ancienne cohorte pour créer une rangée complète au nom des diplômés du MBA 2004.
H. B. : Il y a eu des partys célèbres, dont le « Martini Party » chez moi; tous les gens qui y étaient vont s’en souvenir vaguement! Il y a eu aussi une fête d’Halloween où ma femme (qui ne l’était pas encore) revêtait un costume de Life Savers dont bien des garçons vont se souvenir (rires).
S. B. : On se connaissait déjà au MBA, mais je le trouvais trop nerd pour moi (rires) : il se tenait dans la rangée à l’avant, il faisait son sérieux avec ses journaux! Notre cohorte était très festive. Nos meilleurs amis sont ceux avec qui on a fait notre MBA, ils sont toujours aussi présents dans nos vies. Notre MBA est donc très important pour nous.
S. B. : Je suis toujours restée près de HEC Montréal pour plusieurs raisons. Il y a bien sûr cette cohorte avec laquelle on est encore très proches, mais on dirait que tout ce qu’on fait nous ramène à HEC Montréal. Je suis dans un réseau de familles en affaires, j’ai donc beaucoup collaboré avec l’École dans ce domaine. Un MBA, c’est une formation assez générale, qui nous a permis de rentrer sur le marché du travail et d’avoir une confiance en nous pour avancer.
H. B. : Sans mon MBA, je ne crois pas que je serais arrivé au même niveau aussi rapidement. L’ensemble du corpus fait que tu te développes comme individu et comme gestionnaire, puis que tu donnes un ton à ton style de leadership.
H. B.: Ça faisait longtemps qu’on voulait faire quelque chose de plus pour HEC Montréal. Pendant notre MBA, dans l’édifice Côte-Sainte-Catherine, on avait le choix de « piler » sur François Legault, Pauline Marois ou Gérald Tremblay, par exemple, avec les dalles au sol. Les sièges de l’amphithéâtre, c’est un peu ça. C’est une occasion pour notre génération de marquer le temps, puis de permettre aux générations futures d’un jour faire la même chose que nous.
S. B. : On est tellement ressortis de HEC Montréal avec de bons acquis, pourquoi ne pas aider à redonner autant à d’autres?
Si vous voulez faire comme Sylvie Bovet et Hubert Bolduc et signer votre siège à l'amphithéâtre du centre-ville, visitez la page signez votre siège.
S. B. : Dans les fonctions que j’occupe aujourd’hui, c’est d’aider les Québécois à soutenir une belle croissance, autant au Québec qu’à l’extérieur. J’investis dans des PME québécoises, et c’est admirable de voir le talent qu’on a ici, et les projets innovateurs qui circulent.
H. B. : Ce que je souhaite, et ce que toute école de gestion doit souhaiter, c’est un Québec plus riche, plus prospère, puis ça passe inévitablement par un système d’éducation de grande qualité.
S. B. : Et j’ajouterais de donner l’exemple, chose dans laquelle la prochaine génération est vraiment excellente : je pense entre autres à aller chercher des créneaux porteurs en ce qui a trait à l’environnement, aux technologies vertes… C’est inspirant de regarder les millénariaux aller, qui sont beaucoup orientés sur l’aspect social. Il faut les mettre en valeur, donner l’exemple par les actions, pour ainsi bâtir quelque chose d’intelligent.