Le 16 mars 2021
Mirabel Paquette (HEC Montréal 1997) jumelle communications, gestion et ressources humaines de main de maître. La diplômée de l’École est très engagée auprès de son alma mater, notamment au sein de l’Association des diplômés, qui célèbre d’ailleurs en 2021 son 100e anniversaire. Elle y a été entre autres présidente du CA de 2006 à 2008, mentore en 2011, en plus d’avoir toujours participé activement à de nombreux comités.
Sa carrière est jalonnée d’occasions qu’elle a saisies pour se rendre aujourd’hui au poste de vice-présidente principale, Communication d’entreprise, au cabinet de relations publiques NATIONAL. Cumulant maintenant plus de 20 années d’expérience en marketing et en communications, elle démontrait déjà en 1998 son leadership en remportant le prix Relève d’excellence de HEC Montréal.
Avant de se joindre à NATIONAL, elle a notamment travaillé pour 2 sociétés immobilières montréalaises et occupé des postes de direction pendant plus de 14 ans au sein du cabinet d’avocats Stikeman Elliott, en plus de faire sa marque comme vice-présidente, communications et affaires publiques chez Investissement Québec. Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, cette communicatrice remarquable nous dévoile quelques pans de son parcours et met de l’avant l’importance de développer un réseau
C’est sûr que l’École par sa réputation m’a aidée, mais ce qui m’a aidée aussi, c’est de m’impliquer dans divers comités. J’y ai côtoyé plein de monde, ça m’a permis d’ouvrir mes horizons et donné beaucoup de flexibilité pour la suite de ma carrière.
Je crois beaucoup au réseau, à l’engagement. Je dis souvent à mes enfants : allez chercher tout ce que l’école est capable de vous donner à l’extérieur du côté éducatif. Je pense qu’il faut s’investir, et c’est un peu pour cela que je me suis impliquée au sein de l’Association des diplômés.
J’avais quelque chose à redonner à l’École, puis je voulais bâtir un réseau avec ces personnes rencontrées au fil de mes études. J’ai toujours beaucoup aimé le contact avec les gens, c’est ce qui fait que je suis dans le domaine des communications, et l’Association me permettait cela.
Je reviens à ce que je dis à mes enfants : oui, l’école, c’est important et il faut réussir, c’est la pièce maîtresse pour aller sur le marché de travail, mais le plus important, c’est le réseau. Et un réseau varié, qui ne comprend pas seulement des gens de son niveau, son âge, sa culture.
Je lui dirais donc de bâtir son réseau, de se démarquer, parce que la compétition est féroce. Les employeurs veulent toujours engager les meilleurs. Et pour se retrouver parmi les meilleurs, au-delà des notes et du dossier de candidature, ce que la personne dégage, c’est ce qui fait la différence en entrevue.
Ce qui est maintenant important à démontrer, c’est de pouvoir s’adapter à plusieurs situations différentes – et on l’a vu beaucoup avec la pandémie. Ceux qui seront aptes à prendre un certain virage dans leur carrière par rapport à cette pandémie sont ceux qui auront été le plus en mesure de s’adapter.
On ne peut plus vivre en se disant que le lendemain sera pareil. On ne sait pas comment le retour au travail se fera, mais on doit s’adapter et être ouverts à essayer. Le défi du télétravail pour l’employeur sera de trouver l’équilibre entre un retour à la normale dans l’entreprise et donner de la flexibilité aux employés, en s’attendant à ce qu’ils ne soient plus physiquement totalement au bureau.
J’ai eu la chance d’avoir des emplois qui m’ont permis de grandir et de progresser. Mon rêve au début, c’était d’aller chercher un certain bagage d’expérience, puis d’aller en agence plus tard dans ma carrière. Souvent, en communications, les gens font le contraire. J’ai souvent eu l’occasion d’aller en agence, mais je me suis toujours dit que j’irais quand je serais apte à conseiller à 360 degrés un client. Et c’est ce que je fais actuellement!
J’apporte beaucoup de bagages – en marketing, en ressources humaines, en finance, en communications d’entreprise –, mais par la suite, je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. Pour l’instant, je suis très heureuse où je suis!
