Sortir de sa zone de confort, Amandine Joannesse (HEC Montréal 2016) l’a fait à plusieurs reprises dans sa vie. Jeune adulte, elle décide de quitter sa France natale pour aller aux États-Unis parfaire son anglais. Ce voyage en Amérique a été le déclic qui lui a ouvert la voie vers HEC Montréal et une carrière à l’international.
Inscrite au programme trilingue, Amandine Joannesse profite de ses 4 années à l’École pour rencontrer des personnes de toutes origines. Elle s’investit dans de nombreuses associations étudiantes à vocation internationale. Cet engagement profond va la mener à découvrir le monde et ses habitants : stage dans une ONG au Pérou, collecte de fonds pour des projets en Tanzanie où elle part pendant quelques mois, échange universitaire en Corée du Sud grâce au programme Passeport pour le monde, ces expériences éclectiques font naître en elle une culture internationale qui se forge au fil de ses rencontres.
Avec son diplôme de HEC Montréal en poche, toujours débordante d’énergie, elle s’inscrit à un master en gestion internationale au Portugal, ce qui la mène tout naturellement… au Brésil pour terminer sa thèse.
De retour en Europe, Amandine Joannesse partage sa passion pour les affaires internationales à la Commission européenne à Bruxelles où elle agit aujourd’hui en tant qu’économiste et agent des politiques.
QUEL EST L’ATTRAIT D’UNE CARRIÈRE INTERNATIONALE À VOS YEUX?
L’expérience internationale est tout simplement incroyable. L’important, c’est de se lancer! Sur le plan personnel, j’ai découvert beaucoup de choses sur moi-même et sur ma façon de réagir.
Je voulais sortir de ma zone de confort, rencontrer du monde, me confronter à des idéologies très différentes pour pouvoir ouvrir mon esprit. Je peux dire que c’est mission accomplie! L’expérience internationale nous amène en effet à comprendre d’autres points de vue sans les juger.
Sur le plan professionnel, j’ai toujours été intéressée par les affaires internationales et une vision macro-économique du monde. Comprendre les enjeux politiques et leur impact sur les entreprises me fascine.
QUEL A ÉTÉ VOTRE PLUS GRAND DÉFI PROFESSIONNEL?
À la Commission européenne, je travaille dans le domaine hyperspécialisé de l’industrie chimique. Les dossiers qui m’occupent en ce moment concernent notamment les dépendances stratégiques européennes par rapport aux produits chimiques ainsi que les produits chimiques nécessaires à la transition écologique. Je suis chef du projet Transition Parkway for Chemicals qui détaille les actions à prendre en vue d’une transition écologique et numérique de l’industrie chimique jusqu’en 2050. C’est un grand défi, car l’industrie et les entreprises attendent des directives de la part de la Commission européenne. J’en apprends tous les jours sur le sujet ! Nous faisons beaucoup de consultations avec les parties prenantes, je discute avec les lobbyistes, les ONG et les universitaires.
Nous tâchons de tenir compte de tous les points de vue pour arriver à des compromis. Peu importe ce qu’on réalisera toutefois, il y aura toujours des mécontents, mais c’est aussi comme ça qu’on avance. C’est le prix de la démocratie : essayer de faire avancer un petit peu pour tout le monde.
COMMENT HEC MONTRÉAL VOUS A-T-ELLE PRÉPARÉE À FAIRE CARRIÈRE À L’INTERNATIONAL?
Les connaissances acquises au cours du programme trilingue m’ont donné un énorme avantage pour fonctionner dans un milieu de travail international. Il y a aussi le programme d’échanges étudiants Passeport pour le monde qui m’a beaucoup apporté. De plus, l’approche pratique des cours à HEC Montréal nous prépare vraiment pour le marché du travail. On a de vrais échanges avec les professeurs. On nous enseigne à prendre la parole et à travailler en groupe.
Tous les jours, je fais des présentations et grâce à HEC Montréal, je sais les rendre dynamiques pour que les gens m’écoutent!
QUELS SOUVENIRS GARDEZ-VOUS DE VOTRE PASSAGE À HEC MONTRÉAL?
Mon parcours à HEC Montréal représente tout simplement les meilleures années de ma vie, jusqu’à présent! J’ai tant de bons souvenirs, comment choisir? Mes amis de l’époque sont encore aujourd’hui mes amis et je continue à les voir avec grand plaisir. Par ailleurs, j’ai beaucoup apprécié le dynamisme de la communauté étudiante. Tout au long des 4 années passées à l’École, j’ai été impliquée à 100 % dans les associations étudiantes. Au Canada, cet engagement est vraiment valorisé, ce qui n’est pas le cas dans tous les pays. J’ai fait partie de 3 associations différentes et j’ai été présidente de l’association Échanges qui gérait notamment le comité d’accueil des étudiants étrangers à HEC Montréal.
Je me rends compte maintenant que grâce à cette implication, je me suis créé un énorme réseau de contacts! Dès que je voyage dans un pays, j’ai toujours des gens à voir!
ENTRETENEZ-VOUS DES LIENS AVEC LE BUREAU INTERNATIONAL EUROPE – HEC MONTRÉAL QUI FÊTE SES 20 ANS CETTE ANNÉE?
Récemment, j’ai participé à 2 événements virtuels de réseautage. J’ai bien hâte qu’on puisse se retrouver à nouveau en personne dans le cadre de ces événements. Mais même en mode virtuel, c’était agréable parce qu’on avait tous quelque chose en commun…l’École !
Cette histoire est publiée dans le cadre des activités visant à souligner les 20 ans de rayonnement de HEC Montréal en Europe. Pour l’occasion, nous vous invitons à découvrir des témoignages inspirants, en plus d’en apprendre davantage sur votre école, résolument ouverte sur le monde.