20 novembre 2019
Laurence Milhet a obtenu son B.A.A. en comptabilité publique à HEC Montréal en 1989. Immédiatement, elle a commencé à donner à son alma mater. Tout au long de sa carrière et même aujourd’hui à titre de jeune retraitée, elle a contribué à la hauteur de ses moyens pour que les étudiants puissent bénéficier comme elle de bourses.
« Quand j’étudiais, mes amis immédiats ne venaient pas de familles riches, on a tous travaillé fort pour avoir une qualité de vie que nos parents n’ont pas eue. C’est pourquoi je trouve important de redonner pour aider la relève, indique la donatrice fidèle à HEC Montréal, dont l’engagement est toujours aussi enthousiaste aujourd’hui qu’à ses débuts. »
Le rire tonique de Laurence Milhet se fait souvent entendre durant l’entrevue. Celle qui a passé toute sa carrière chez EY à titre d’associée déléguée ne se destinait toutefois pas aux chiffres. « Je voulais être pédiatre, souligne-t-elle. Mais après une année d’études, j’ai changé de direction pour HEC Montréal. »
Dès son arrivée, elle apprécie la passion des professeurs et la disponibilité des auxiliaires d’enseignement : « À HEC Montréal, tu as l’impression de faire partie d’une grande famille. La notion de groupe est très présente, ce qui crée un fort sentiment de communauté. »
Son diplôme est demeuré un atout important tout au long de sa carrière : « Mon réseau est le plus gros bénéfice de mon baccalauréat. En plus d’une excellente formation, j’ai pu développer ma clientèle par le biais de mes contacts développés durant mes études. D’ailleurs, ma meilleure amie aujourd’hui est la fille du groupe 2 qui était assise à côté de moi dans mon 1er cours à HEC Montréal! »
Très engagée dans les associations étudiantes, elle s’est fait à l’École un grand cercle d’amis. Elle est d’ailleurs toujours en lien avec plus d’une vingtaine d’entre eux.
Alors qu’elle demeure dans l’Ouest canadien depuis de nombreuses années, elle a contribué à l’organisation de trois retrouvailles (5, 10 et 30 ans), dont les plus récentes remontent à l’automne 2019. « C’était très touchant de revoir non seulement l’édifice Decelles, mais surtout ma gang et de renouer avec des gens avec qui j’ai créé tellement de bons souvenirs, relate celle qui se dit toujours fière d’être diplômée de HEC Montréal. Même à des milliers de kilomètres, je reste d’une façon toujours proche de l’École. »
La donatrice a effectué jusqu’à maintenant 42 dons à l’École sur une période de 30 ans. Ses motivations trouvent racine au tout début de sa formation : « Quand j’étais à HEC Montréal, je suis partie de chez moi, et je me suis autofinancée. Je n’étais pas admissible aux bourses du gouvernement en raison du revenu de mes parents. Seule HEC Montréal m’a accordé des bourses pour me soutenir pendant mes études. Quand j’ai commencé à travailler, j’ai voulu aider des étudiants dans la même situation que la mienne. J’ai souvent donné avec le concours du programme de dons aux universités de mon employeur EY. J’ai voulu offrir la chance à d’autres d’avoir ce que j’ai reçu. »
