Lorraine Simard

Diplômée, D.E.S.S. en gestion – option organismes culturels (1996)

Lorraine Simard conseille les organisations sur l’intégration des pratiques en responsabilité sociétale et en gestion des risques. Elle évalue les écarts et elle implante les actions jusqu’à la préparation de l’audit sur l’évaluation des processus. Elle met en place les mécanismes de gouvernance et de reddition de compte. Elle œuvre dans les secteurs institutionnels internationaux, la grande industrie métallurgique, les mines, les municipalités et les services.

Au niveau international, Lorraine gère des ateliers de concertation multipartite dans le secteur extractif en Afrique et dans la Francophonie. Elle est souvent invitée à titre d’expert à des comités consultatifs sur les normes.

Comment changez-vous le monde à votre façon?

Une vision et un engagement à la fois! J’ai la certitude que la transition vers un développement économique soutenable et neutre en carbone doit être portée par des dirigeants et une relève formés en responsabilité sociétale des organisations (RSO).

C’est dans le but d’accélérer le partage de la vision et des engagements pour un développement durable que j’ai fondé le Comité 21 Québec (2012). Il vise à rassembler les forces vives et les acteurs afin de mettre en réseau les meilleures pratiques au Québec. L’initiative québécoise a permis de créer avec le Comité 21 France (1995) le réseau international. Au COP 21 à Paris, nous avons lancé avec le Burkina Faso, les activités.

Le Comité 21 Québec, c’est aussi la création du Challenge CAP C21. Celui-ci permet à des équipes de la relève de réaliser un projet dans une démarche de management durable avec l’appui de mentors. Ces équipes proviennent des MRC, des villes, des municipalités, des institutions, des entreprises, des associations, des ONG et des médias. Elles reçoivent plus de 65 heures d’accompagnement en management durable et en développement des habiletés de direction. Nous sommes fiers d’avoir accueilli et accompagné déjà les premières organisations des régions du Québec.
 

Quels sont les facteurs de succès qui expliquent votre parcours unique?

Je n’ai pas écouté les tendances du marché. Mon parcours de conseiller humaniste s’est développé à travers un profil initial en relations publiques et a pris forme avec le désir d’innover. J’ai eu besoin pour y arriver de mes études en gestion et en environnement. Aujourd’hui, je constate la force de cette complémentarité et de mon expertise.

J’ai développé des liens solides avec des experts sur la scène internationale. Mes réalisations québécoises ou outre-mer ont été possibles grâce au partage de la vision des membres de mes réseaux et au développement de partenariats. J’ai osé par conviction… animée par ma passion.

Comment votre passage à HEC Montréal vous a-t-il aidé ou outillé à relever les défis qui se sont présentés à vous lors de votre parcours?

HEC Montréal m’a permis de confirmer mon intérêt pour la gestion, la recherche de performance et l’innovation. Plusieurs cours ont transformé ma façon d’aborder la gestion. J’en remercie encore aujourd’hui Laurent Lapierre, professeur titulaire, et Natalie Bertrand, chargée de cours en leadership et gestion de projets. La formation au deuxième cycle à HEC Montréal a encore, aujourd’hui, une belle répercussion dans ma vie professionnelle. Si cette période fut intense avec ma jeune famille, les études et la carrière, je referais sans hésitation le même parcours en misant, plus tôt dans mon parcours, les relations avec le réseau des diplômés de HEC Montréal.