HEC Montréal signe une entente de collaboration scientifique avec MIT et Ouranos
31 août 2016
Le projet de recherche en énergie renouvelable avec MIT et Ouranos prévoit l’analyse de l’impact économique d’une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les marchés du Québec et de la Nouvelle-Angleterre.
Les recherches viseraient notamment à créer une modélisation simulant, à l’échelle horaire, les décisions de transmission en électricité dans les régions ciblées. Les données permettraient alors de prendre de meilleures décisions pour optimiser la production et la transmission d’électricité.
« L’objectif est de pouvoir mieux intégrer les énergies renouvelables, dit le professeur titulaire, Pierre-Olivier Pineau (sciences de la décision). L’énergie éolienne, notamment, est produite de façon intermittente. En Nouvelle-Angleterre, cette source d’énergie est jumelée à des centrales électriques au gaz naturel, alors qu’on pourrait utiliser l’hydroélectricité en complémentarité avec l’éolien. »
« Ce partenariat nous permettra également de mieux comprendre les conséquences économiques d’une plus forte intégration des marchés, explique le professeur adjoint Justin Caron (économie appliquée). Celle-ci aura des coûts et des bénéfices pour les ménages et l’industrie tant au Québec qu’en Nouvelle-Angleterre, et il est important de pouvoir les anticiper. »
Le projet a d’ailleurs reçu le soutien d’Hydro-Québec avec une contribution financière de 100 000$. « Hydro-Québec est heureuse de participer au développement d’un modèle intégré en matière de politique énergétique qui aidera à informer les décideurs de part et d’autre de la frontière », dit le président-directeur général d’Hydro Québec, Éric Martel.
L’entente a été signée à Boston, en présence du premier ministre Philippe Couillard.
(De gauche à droite) Le professeur titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal, Pierre-Olivier Pineau, la vice-présidente à la recherche de MIT, Maria Zuber, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le directeur général d’Ouranos, Alain Bourque. Photo: Patrick Lachance MCE