Le programme de doctorat en administration célèbre une 400e diplômée
13 novembre 2018
Le professeur Samuel Sponem, le directeur de HEC Montréal Michel Patry, le directeur du programme de doctorat en administration Jacques Robert, la diplômée Ksenia Kordonsky, et les professeurs Rahul Ravi, Martin Boyer et Gunnar Grass.
Un cap important a été franchi pour le programme de doctorat en administration (Ph. D.) de HEC Montréal : une 400e diplômée vient d’obtenir son doctorat.
Ksenia Kordonsky a défendu avec succès une thèse en finance portant le titre : Social Responsibility, Ethics and Lawsuits: Three Essays on Corporate Wrongdoing and Do-gooding.
La soutenance s’est déroulée à l’École, le 8 novembre, devant les membres d’un jury formé du directeur de recherche, le professeur Martin Boyer; du président-rapporteur, le professeur Gunnar Grass; du membre du comité de thèse, le professeur de l’Université Concordia Rahul Ravi; et de l’examinatrice externe de la Georgia State University, la professeure Charlotte Alexander. Le professeur Samuel Sponem, a agi à titre de représentant du directeur de HEC Montréal.
L’union fait la force
Le programme de doctorat en administration est offert conjointement par HEC Montréal et les universités Concordia, McGill et UQAM. Premier Ph. D. en administration au Canada, il a été conçu par les professeurs Bertin Nadeau et Henry Mintzberg. Il était et demeure un programme unique en son genre, notamment par les possibilités qu’il ouvre pour les étudiants et l’avancement de la recherche.
Les étudiants ont en effet accès à un vaste bassin de professeurs venant des quatre universités partenaires, soit près de 600, un nombre que même les grandes universités américaines peuvent difficilement surpasser. Les sujets de recherche les plus variés et les plus pointus peuvent être facilement encadrés et développés. C’est l’avantage d’un éventail de cours plus large et d’une grande diversité des expertises.
Les échanges sont aussi grandement favorisés entre les partenaires. Les étudiants s’inscrivent dans l’université de leur choix, mais ils suivent des cours dans les quatre établissements. Également, chaque comité qui encadre un doctorant doit inclure au moins un professeur des trois autres universités.
Un programme innovateur
Lors de son lancement, en 1975, ce programme comportait bien sûr son lot de défis. « Des collègues universitaires américains nous disaient que ce doctorat à quatre universités conjointes ne marcherait jamais. Cela semblait trop compliqué », se souvient Jean-Marie Toulouse, ancien directeur de HEC Montréal et premier directeur du programme.
Monsieur Toulouse admet qu’il fut parfois difficile d’arrimer les standards et méthodes de fonctionnement des partenaires, mais que tout s’est finalement harmonisé. « Après 43 ans et 400 diplômés à HEC Montréal seulement, on peut dire que la preuve a été faite que ça marche », conclut-il.
Ce tout premier programme conjoint pour HEC Montréal aura de même pavé la voie à la création, un peu plus de 30 ans plus tard, de l’ExecutiveMBA, un autre programme offert conjointement par HEC Montréal et l’Université McGill.
Le doctorat en administration en quelques chiffres
12 spécialisations
60 % d’étudiants étrangers
74 % des diplômés choisissent une carrière universitaire
130 étudiants actifs dans le programme à HEC Montréal
33 ans (âge moyen des candidats)
61 % d’hommes
39 % de femmes
Du soutien financier pour études doctorales
Comme c’est le cas pour la plupart des étudiants au programme de doctorat en administration, Ksenia Kordonsky a pu réaliser ses études doctorales et son projet de recherche grâce à des bourses.
En plus de bourses d’admission et d’excellence qui lui ont été attribuées par la Fondation HEC Montréal, madame Kordonsky a reçu du financement des Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), ainsi que des Fonds pour l’éducation et la saine gouvernance de l’Autorité des marchés financiers.