Legs testamentaire historique à l’Université de Montréal et ses écoles
Guy Joron laisse 15 millions à son alma mater, dont 1,5 à HEC Montréal
13 juin 2018
Michel Patry, directeur de HEC Montréal; Hugo Valencia, conjoint de feu Guy Joron; Guy Breton, recteur de l’Université de Montréal; et Gilles Savard, professeur titulaire à Polytechnique Montréal et directeur général de l’Institut de valorisation des données (IVADO).
L’Université de Montréal et ses écoles affiliées ont exprimé leur profonde gratitude, lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée le 12 juin, pour le legs testamentaire de 15 millions de dollars qui leur a été accordé par l’ex-ministre québécois Guy Joron, décédé en décembre 2017.
Ce legs est le plus substantiel qu'ait jamais reçu l’Université de Montréal et le plus important de l’histoire des universités francophones du Québec.
Des 15 millions légués, 12 seront remis à l’Université de Montréal, où Monsieur Joron a obtenu son diplôme en science politique en 1964. Polytechnique Montréal et HEC Montréal obtiendront chacune la somme de 1,5 million.
« Ce geste exceptionnel de monsieur Joron témoigne de façon éloquente de sa vision à l’égard de l’enseignement universitaire et de sa grande générosité », a déclaré le directeur de HEC Montréal, Michel Patry. « Cet engagement envers les trois institutions traduit l’inspiration d’un homme porté par ses idéaux et convaincu de la pertinence de redonner, pour soutenir l’éducation supérieure dans la province. Ce don remarquable permettra à HEC Montréal de poursuivre sa mission d’excellence et son ouverture sur le monde. »
En signe de reconnaissance pour ce legs, HEC Montréal a annoncé qu’elle renommait la salle de classe Sherbrooke du pavillon Decelles, salle Guy-Joron.
L’Université de Montréal a pour sa part renommé son campus Laval, campus Guy-Joron. Rappelons que monsieur Joron a été député de la circonscription de Mille-Îles, située à Laval, de 1976 à 1981.
Guy Joron
À propos de Guy Joron
Guy Joron est né à Montréal en 1940. Il a été vice-président d’une maison de courtage, membre de la Bourse de Montréal, conseiller en placements et analyste financier, avant de faire de la politique.
Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée nationale en 1970, dans la circonscription de Gouin, sous la bannière du Parti Québécois. Défait aux élections de 1973, il a été élu une seconde fois en 1976 et nommé ministre délégué à l'Énergie. En 1979, il est devenu ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières. Il a quitté la politique deux ans plus tard.
Guy Joron a par la suite été membre du conseil d'administration d'Hydro-Québec et président de la Place des Arts de Montréal.
Guy Joron avait hérité de son père – un industriel dans le domaine du mazout – une fortune qu’il s’était chargé de faire fructifier.