Un équipage féminin de HEC Montréal fait la traversée du désert marocain
Deux étudiantes du B.A.A. au 4L Trophy
1 mars 2018
Un équipage composé de deux étudiantes au baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.), Ariane Pluquet et Adélaïde Morillot, a complété avec succès le raid automobile 4L Trophy, au Maroc.
Le 4L Trophy a pris son départ à Biarritz, en France, le 15 février dernier et s’est terminé le 23 février à Marrakech, après une traversée de l’Espagne et du Maroc, incluant 5 étapes à travers le désert.
Orientation et solidarité
Ariane Pluquet et Adélaïde Morillot
Les deux étudiantes qui formaient l’équipe des « Caribous » ont effectué un parcours de 6 000 kilomètres en moins de 10 jours, à bord d’une « 4L » ou Renault 4, un ancien modèle de voiture populaire en France dans les années soixante.
« Nous devions parcourir des kilomètres sur des pistes de sable et utiliser des boussoles pour nous orienter », raconte Adélaïde Morillot à peine quelques jours après avoir franchi la ligne d’arrivée.
« Cela s’est très bien passé. Nous avons été impressionnées par la solidarité entre les participants. Quand nous avons eu un problème mécanique avec la voiture, spontanément, plusieurs personnes sont venues nous aider », ajoute-t-elle.
Quelque 1 450 équipes de deux — près de 3 000 étudiants au total — participaient cette année au 4L Trophy, le plus gros raid étudiant international. Cette course axée sur l’orientation, plutôt que la vitesse, en était à sa 21e édition.
Le 4L Trophy permet aussi de venir en aide aux enfants du Maroc. Les équipages doivent en effet distribuer du matériel scolaire, sportif, médical ou informatique. Ces dons s’ajoutent à des contributions financières et commandites versées par les partenaires associés aux équipes participantes.
Hors des sentiers battus
C’était la deuxième fois qu’une équipe de HEC Montréal participait à cette compétition, mais la première fois que deux étudiantes de l’École relevaient le défi. Les équipages entièrement féminins ne représentaient que de 23 % du contingent à cette édition 2018.
« D’une certaine façon, nous nous sommes mises en danger en faisant ce projet. Étant en 3e année du baccalauréat, sur un autre continent et sans grandes connaissances en mécanique automobile… Il nous a donc fallu sortir de notre zone de confort. Notre intérêt était de quitter les sentiers battus, dépasser nos limites et montrer que quand on veut, on peut », explique Ariane Pluquet.
« Le Trophy est peu connu au Québec, donc ce projet nous a permis de sortir un peu des normes et faire quelque chose pour marquer notre dernière année d’études à HEC Montréal », dit Adélaïde Morillot.
Elles ajoutent que cette expérience leur a aussi permis d’appliquer leurs compétences en gestion de projet, incluant la recherche de partenaires financiers. Les coûts de leur participation s’élevaient à plus de 12 000 dollars.
Mentionnons que le projet a reçu un soutien logistique des Services aux étudiants de HEC Montréal, ainsi que l’accompagnement du Groupe d’aide aux initiatives et au développement d’activités étudiantes (AIDAe) et de l’association Vivre intensément de sport et d’aventures (VISA) de HEC Montréal.
Le « Charibou » — le surnom donné à la 4L 1988 d’Ariane Pluquet et d’Adélaïde Morillot — en était à sa 2e participation au 4L Trophy.