Théophile Demazure remporte le Prix du meilleur mémoire de maîtrise
21 mai 2019
Le Prix du meilleur mémoire pour l’année 2018 a été remis à Théophile Demazure (maîtrise en gestion (M. Sc.), spécialisation technologies de l’information) pour sa recherche intitulée Vers une interface cerveau-machine pour le soutien de tâches de surveillance prolongées sur des systèmes d’information.
Son mémoire a impressionné le jury par sa méthodologie rigoureuse, son originalité et ses contributions concrètes pour le milieu du travail.
La place du travailleur dans un environnement robotisé
« La technologie est omniprésente, et les avancées informatiques continues augmentent la capacité d’automatiser toujours plus de tâches au sein des organisations, souligne le lauréat, actuellement étudiant au doctorat à l’École. Il est donc important de se questionner sur la place du travailleur dans des environnements de plus en plus physiquement et numériquement robotisés. »
Codirigé par les professeurs Gilbert Babin et Pierre-Majorique Léger, le mémoire de Théophile Demazure a été conduit avec la supposition que certains emplois ne seront pas détruits par cette transformation technologique, mais évolueront vers des tâches de surveillance. Développé avec la NASA, le prototype de Théophile Demazure vise à soutenir le travailleur lors de telles tâches de longue durée, en l’aidant à garder un niveau d’attention ni trop haut pour éviter toute fatigue ni trop bas pour réduire le nombre d’erreurs et le temps de réaction.
Pour ce faire, il a créé un algorithme de classification des données électroencéphalographiques pour mesurer en temps réel l’attention soutenue. Sa méthode prend en compte les particularités de son utilisateur et le temps passé sur la tâche.
Des retombées considérables en santé-sécurité au travail
Testée en laboratoire, l’interface cerveau-machine créée a prouvé ses effets positifs sur le comportement et la performance des travailleurs. Intégrée aux systèmes automatisés, ce type d’interface pourra dans la pratique soutenir les travailleurs sur les chaînes de montage, dans les entrepôts robotisés et même pour des professions à haut risque telles que les contrôleurs aériens et les pilotes d’avion. Il permettrait d’optimiser la collaboration humain-machine, mais surtout d’augmenter la sécurité des travailleurs.
Autres candidats-finalistes
Soulignons l’excellent travail des autres candidats-finalistes du Prix du meilleur mémoire de la M. Sc. :
Nom |
Spécialisation |
Ivy Abat Brown |
International Business |
Patrick Aoun |
Ingénierie financière |
Émilie Bigras |
Expérience utilisateur dans un contexte d’affaires |
Maëlle Dumont |
Marketing |
Michael Evers |
Économie appliquée |
Vanessa Georges |
Marketing |
Sarah Gosselin |
Marketing |
Marie-Ève Malette-Campeau |
Ingénierie financière |
Jérôme Martin |
Finance |
Geneviève Proulx-Masson |
Gestions en contexte d’innovations sociales |
Patrick St-Onge |
Stratégie |
Nasrin Sultana |
International Business |
Hélène Vallières-Goulet |
Stratégie |